France. Fonds des Colonies : Dépôt des papiers publics des colonies; état civil et recensements, Série G 1 : Recensements et documents divers

Bobines disponibles : 8

Notice bibliographique du document

Titre
France. Fonds des Colonies : Dépôt des papiers publics des colonies; état civil et recensements, Série G 1 : Recensements et documents divers
Recensements et documents divers
France. Fonds des Colonies : Dépôt des papiers publics des colonies; état civil et recensements : Série G 1
Identificateur
MIKAN: 113152
Reels/Bobines: C-2474, C-2572, C-2574, C-4582, C-6815, C-10206 to C-10208
Archival Reference/Référence Archivistique: MG 1 G 1
oocihm.lac_mikan_113152
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Sujet
Genealogy
Government
French Canada
Foreign relations
Généalogie
Gouvernement
Canada français
Relations extérieures
Document original
Library and Archives Canada / Bibliothèque et Archives Canada
Notes
1666/1881
Langue
français
Description
Quebec has had a long and varied history, starting with the colony of New France. In 1534, French explorer Jacques Cartier (1491 - 1557) planted a cross in the Gaspé peninsula and claimed the land in the name of King Francis. In 1608, the city of Quebec was founded with 28 men. In 1630, there were only 103 colonists living in the settlement, but by 1640, the population had reached 355. Fur traders, known as coureurs des bois, extended French influence south and west to the Great Lakes. Eventually, Cardinal Richelieu (1585 – 1642), adviser to French king Louis XIII, wanted to make New France as populous as the English colonies to the south, and founded the Company of One Hundred Associates in 1627 to invest in New France, promising land parcels to hundreds of new settlers and to turn the region into an important farming and mercantile colony. Richelieu introduced the seigneurial system, a semi-feudal system of farming that existed until the 19th century. The Roman Catholic Church, and missionaries such as the Recollets and Jesuits, became firmly established in New France as well.
When the British took control of the colony after the Seven Years’ War, the province of Quebec was formed in 1763, extending into areas now known as southern Ontario and the north part of the Midwestern United States. After the capture of New France, the British implemented a plan to entice the French to assimilate into the British way of life. However, the Quebec Act of 1774 provided the people of Quebec their first Charter of Rights and paved the way to later official recognition of the French language and culture in the province. The act also allowed Canadiens to maintain French civil law and sanctioned freedom of religion, allowing the Roman Catholic Church to remain. Quebec was then split into Upper and Lower Canada in 1791 so that most Loyalists who had immigrated to Quebec from the United States could live under British laws and institutions in Upper Canada, while the French-speaking population of Lower Canada could maintain their familiar French civil law and Catholic religion.
Acadia was a colony of New France that consisted of parts of present-day eastern Quebec, the Maritime provinces, and Maine in the United States. The colony was established in 1605 at Port-Royal in current-day Nova Scotia and lasted officially until 1710 when much of the territory fell to the British. The remaining land would be conquered by the British over the course of the 18th century. Acadia is now referred to as regions of the former French colony in North America that are historically associated its lands, descendants and culture. Former residents and descendants are referred to as Acadians.
In 1756, the Seven Years' War broke out between France and England. Two French colonies in what was Acadia, Île Royale and Île Saint-Jean, fell in 1758. Being French subjects, their settlers were expelled and repatriated to France. More than 3,000 settlers were deported from Île Saint-Jean alone, half of them losing their lives by drowning or through disease.
This collection contains general censuses for the French colonies that give the overall number of people, families, religions, young people of marriageable age, churches, mills, cattle and boats, among other things. The last nominal censuses mention the names of heads of families, their wives, children and servants, religions, age, occupation, place of origin, the extent of cultivated land, the number of cattle, ships and boats, and so on. Furthermore, some volumes in this collection contain letters; memoirs; documents relating to concessions, lists of refugees, passengers, and people hospitalized; and various other documents.
No finding aids appear to be at the start of the microfilm reels for this collection.
Le Québec a connu une histoire longue et mouvementée depuis la fondation de la colonie de la Nouvelle-France. En 1534, l'explorateur français Jacques Cartier (1491-1557) a planté une croix dans la péninsule de Gaspé pour signifier l'appropriation des lieux au nom du roi François 1er. En 1608, la ville de Québec a été fondée par 28 individus. En 1630, il n'y avait que 103 colons résidant dans la colonie mais, dès 1640, la population avait atteint 355. Les marchands de fourrures, ou coureurs des bois, ont étendu l'influence de la France jusqu'au sud et à l'ouest des Grands Lacs. Le cardinal Richelieu (1585-1642), conseiller du roi de France Louis XIII, souhaitait que la population de la Nouvelle-France puisse se comparer à celle des colonies anglaises plus au sud. En 1627, il fonda à cet effet la Compagnie des Cent-associés pour qu'elle investisse dans la colonie, promettant des lots de terre à des centaines de nouveaux colons et, pour qu'elle fasse en sorte que cette région devienne une importante colonie agricole et mercantile. Richelieu y a introduit le système seigneurial, un système semi-féodal d'agriculture qui subsista jusqu'au XIXe siècle. Quant à l'Église catholique romaine et aux missionnaires, dont les Récollets et les Jésuites, ils se sont solidement établis en Nouvelle-France.
Lorsque les Britanniques ont pris le contrôle de la colonie après la Guerre de Sept Ans, la province de Québec fut créée en 1763. Ses frontières pénétraient les régions qui englobent aujourd'hui le Sud de l'Ontario et la partie nord du Midwest américain. Après la conquête de la Nouvelle-France, les Britanniques ont mis en place un plan visant à inciter les Canadiens à s'assimiler au mode de vie des Britanniques. Toutefois, l'Acte de Québec de 1774 devait accorder à la population du Québec sa première charte des droits et a ouvert la voie à la reconnaissance officielle éventuelle de la langue et de la culture française dans cette province. L'Acte a également permis aux Canadiens d'origine française de conserver leur droit civil français, ainsi que leur liberté de religion en autorisant la présence continue de l'Église catholique romaine. En 1791, le Québec fut divisé en Haut et Bas-Canada afin que la plupart des Loyalistes qui avaient émigré des États-Unis au Québec puissent vivre dans le Haut-Canada tout en conservant leurs lois et leurs institutions britanniques, pendant que la population francophone du Bas-Canada puisse conserver le droit civil français qui lui était familier, et la religion catholique.
L'Acadie, une colonie de la Nouvelle-France, englobait certaines parties de l'est du Québec d'aujourd'hui, des provinces maritimes et de l'État américain du Maine. La colonie fut fondée en 1605 avec l'établissement de Port-Royal dans l'actuelle Nouvelle-Écosse. Elle survécut officiellement jusqu'en 1710. C'est alors que les Britanniques prirent possession de la majeure partie du territoire. Le territoire restant allait être envahi par les Britanniques au cours du XVIIIe siècle. De nos jours, l'Acadie désigne les régions de l'ancienne colonie française en Amérique du Nord qui sont historiquement associées à son territoire, aux anciens résidents et descendants des Acadiens, tel qu'on les appelle aujourd'hui, et à leur culture.
En 1756, la guerre de Sept Ans éclata entre la France et l'Angleterre. Deux colonies françaises, l'île Royale et l'île Saint-Jean situées dans l'Acadie d'alors, tombèrent en 1758. Leurs colons, étant sujets français, furent expulsés et renvoyés en France. Plus de 3000 colons furent déportés de la seule île Saint-Jean, et la moitié d'entre eux sont morts par noyade ou suite à une maladie.
Cette collection contient les recensements généraux de ces colonies françaises. Ils indiquent, entre autres, le nombre total d'habitants, de familles, de jeunes gens en âge de se marier, de religieux et religieuses, d'églises, de moulins, de bestiaux et de bateaux. Les derniers recensements nominatifs précisent les noms des chefs de familles, de leurs épouses, des enfants et des serviteurs, leurs religions, leurs âges, leurs métiers, leurs lieux d'origine, l'étendue des terres cultivées, le nombre de têtes de bétail, de bateaux et de chaloupes, etc. Certains volumes de cette collection contiennent aussi des lettres, des mémoires, des documents se rapportant aux concessions, des listes de réfugiés, de passagers et de personnes hospitalisées, ainsi que divers autres documents.
Il n'y a aucun instrument de recherche au début des bobines de microfilm pour cette collection.
URL
https://heritage.canadiana.ca/view/oocihm.lac_mikan_113152