Collection des seigneuries de Batiscan et Champlain
Available reels: 1
Document Record
- Creator
- Batiscan et Champlain, Seigneuries de.
- Title
- Collection des seigneuries de Batiscan et Champlain
- Identifier
-
MIKAN: 97734
Reels/Bobines: H-2989
Archival Reference/Référence Archivistique: MG 8 F 3
oocihm.lac_mikan_97734
lac_mikan_97734 - Subject
-
Papers
French Canada
Genealogy
Religion
Papiers
Canada français
Généalogie - Document source
- Library and Archives Canada / Bibliothèque et Archives Canada
- Notes
- 1651/1898
- Language
- French
- Description
-
Quebec has had a long and varied history, starting with the colony of New France. In 1534, French explorer Jacques Cartier (1491 - 1557) planted a cross in the Gaspé peninsula and claimed the land in the name of King Francis. In 1608, the city of Quebec was founded with 28 men. In 1630, there were only 103 colonists living in the settlement, but by 1640, the population had reached 355. Fur traders, known as coureurs des bois, extended French influence south and west to the Great Lakes. Eventually, Cardinal Richelieu (1585 - 1642), adviser to French king Louis XIII, wanted to make New France as populous as the English colonies to the south, and founded the Company of One Hundred Associates in 1627 to invest in New France, promising land parcels to hundreds of new settlers and to turn the region into an important farming and mercantile colony. Richelieu introduced the seigneurial system, a semi-feudal system of farming that existed until the 19th century. The Roman Catholic Church, and missionaries such as the Recollets and Jesuits, became firmly established in the New France as well.
When the British took control of the colony after the Seven Years' War, the province of Quebec was formed in 1763, extending into areas now known as southern Ontario and the north part of the Midwestern United States. After the capture of New France, the British implemented a plan to entice Canadians to assimilate into the British way of life. However, the Quebec Act of 1774 provided the people of Quebec their first Charter of Rights and paved the way to later official recognition of the French language and culture in the province. The act also allowed Canadians to maintain French civil law and sanctioned freedom of religion, allowing the Roman Catholic Church to remain. Quebec was then split into Upper and Lower Canada in 1791 so that most Loyalists who had immigrated to Quebec from the United States could live under British laws and institutions in Upper Canada, while the French-speaking population of Lower Canada could maintain their familiar French civil law and Catholic religion. Following the rebellions of 1837 and 1838 in both Lower and Upper Canada, the British government merged the two colonial provinces into one Province of Canada in 1840, and Lower Canada became known as Canada East. However, there were originally limitations on the use of French in the legislature, and the two colonies remained distinct in administration, election, and law. Finally, Quebec was one of the first four provinces to enter Confederation in 1867.
In 1639, the Jesuits made the acquisition of seigneury of Batiscan in order to evangelize the Attikameks. They did not settle in the colony, although they used the Batiscan River up to the nineteenth century for the fur trade. In 1685, the Jesuits conceded the first batches of the seigneury to the settlers established mainly in Sainte-Geneviève-de-Batiscan. In 1781, they installed a flour mill on Rivière des Envies, tributaries deemed easier than Batiscan River. In 1786, a chapel was built in Saint-Stanislas (Des Chenaux). Toward the end of nineteenth century, the following municipalities were founded: Saint-Séverin, Saint-Tite, Sainte-Thècle, Saint-Adelphe and Lac-aux-Sables.
This collection includes deeds, awards, minutes of surveys and extracts from parish registers, especially concerning the Turcot, Cailla, Blanchet, Cusson, Houré and Marchand families.
Le Québec a connu une histoire longue et mouvementée depuis la fondation de la colonie de la Nouvelle-France. En 1534, l’explorateur français Jacques Cartier (1491-1557) a planté une croix dans la péninsule de Gaspé pour signifier l’appropriation des lieux au nom du roi François 1er. En 1608, la ville de Québec a été fondée par 28 individus. En 1630, il n’y avait que 103 colons résidant dans la colonie mais, dès 1640, la population avait atteint 355. Les marchands de fourrures, ou coureurs des bois, ont étendu l’influence de la France jusqu’au sud et à l’ouest des Grands Lacs. Le cardinal Richelieu (1585-1642), conseiller du roi de France Louis XIII, souhaitait que la population de la Nouvelle-France puisse se comparer à celle des colonies anglaises plus au sud. En 1627, il fonda à cet effet la Compagnie des Cent-associés pour qu’elle investisse dans la colonie, promettant des lots de terre à des centaines de nouveaux colons et, pour qu’elle fasse en sorte que cette région devienne une importante colonie agricole et mercantile. Richelieu y a introduit le système seigneurial, un système semi-féodal d’agriculture qui subsista jusqu’au XIXe siècle. Quant à l’Église catholique romaine et aux missionnaires, dont les Récollets et les Jésuites, ils se sont solidement établis en Nouvelle-France.
Lorsque les Britanniques ont pris le contrôle de la colonie après la Guerre de Sept Ans, la province de Québec fut créée en 1763. Ses frontières pénétraient les régions qui englobent aujourd’hui le Sud de l’Ontario et la partie nord du Midwest américain. Après la conquête de la Nouvelle-France, les Britanniques ont mis en place un plan visant à inciter les Canadiens à s’assimiler au mode de vie des Britanniques. Toutefois, l’Acte de Québec de 1774 devait accorder à la population du Québec sa première charte des droits et a ouvert la voie à la reconnaissance officielle éventuelle de la langue et de la culture française dans cette province. L’Acte a également permis aux Canadiens d’origine française de conserver leur droit civil français, ainsi que leur liberté de religion en autorisant la présence continue de l’Église catholique romaine. En 1791, le Québec fut divisé en Haut et Bas-Canada afin que la plupart des Loyalistes qui avaient émigré des États-Unis au Québec puissent vivre dans le Haut-Canada tout en conservant leurs lois et leurs institutions britanniques, pendant que la population francophone du Bas-Canada puisse conserver le droit civil français qui lui était familier, et la religion catholique. Après les rébellions de 1837 et 1838 dans le Bas et le Haut-Canda le gouvernement britannique a, en 1840, fusionné les deux provinces coloniales en une seule, la province du Canada, et le Bas-Canada fut alors désigné sous le nom de Canada Est. Toutefois, l’usage du français à la législature était, à l’origine, soumis à certaines restrictions, et les deux colonies sont demeurées distinctes au niveau de l’administration, des élections et de la justice. Finalement, le Québec fut l’une des quatre premières provinces à se joindre à la Confédération en 1867.
En 1939, les Jésuites ont acquis la seigneurie de Batiscan afin d’évangéliser les Attikameks. Ils ne se sont pas installés dans la colonie bien qu’ils aient utilisé la rivière Batiscan jusqu’au XIXe siècle pour le commerce des fourrures. En 1685, les Jésuites ont concédé les premières terres de la seigneurie à des colons qui se sont établis principalement aux alentours de Sainte-Geneviève-de-Batiscan. En 1791, ils ont bâti un moulin à farine sur la rivière des Envies, ses affluents étant considérés comme étant plus faciles que la rivière Batiscan. En 1786, une chapelle fut érigée à Saint-Stanislas des Chenaux. Vers la fin du XIXe siècle, les municipalités suivantes ont été fondées : Saint-Séverin, Saint-Tite, Sainte-Thècle, Saint-Adelphe et Lac-aux-Sables.
Cette collection renferme des actes notariés, des sentences arbitrales, des procès-verbaux d’arpentage et des extraits de registres paroissiaux concernant surtout les familles Turcot, Cailla, Blanchet, Cusson, Houré et Marchand. - URL
- https://heritage.canadiana.ca/view/oocihm.lac_mikan_97734