Fonds des Archives départementales de la Charente-Maritime [La Rochelle, France]

Bobines disponibles : 8

Notice bibliographique du document

Titre
Fonds des Archives départementales de la Charente-Maritime [La Rochelle, France]
Identificateur
MIKAN: 99962
Reels/Bobines: C-1207, C-3119, C-9182 to C-9187
Archival Reference/Référence Archivistique: MG 6 A 2, R12063-0-2-F
oocihm.lac_mikan_99962
lac_mikan_99962
Sujet
Papers
French Canada
Genealogy
Foreign relations
Business and commerce
Law and justice
Papiers
Canada français
Généalogie
Relations extérieures
Affaires et commerce
Droit et justice
Document original
Library and Archives Canada / Bibliothèque et Archives Canada
Notes
1599/1787
Langue
français
Description
Quebec has had a long and varied history, starting with the colony of New France. In 1534, French explorer Jacques Cartier (1491 - 1557) planted a cross in the Gaspé peninsula and claimed the land in the name of King Francis. In 1608, the city of Quebec was founded with 28 men. In 1630, there were only 103 colonists living in the settlement, but by 1640, the population had reached 355. Fur traders, known as coureurs des bois, extended French influence south and west to the Great Lakes. Eventually, Cardinal Richelieu (1585 - 1642), adviser to French king Louis XIII, wanted to make New France as populous as the English colonies to the south, and founded the Company of One Hundred Associates in 1627 to invest in New France, promising land parcels to hundreds of new settlers and to turn the region into an important farming and mercantile colony. Richelieu introduced the seigneurial system, a semi-feudal system of farming that existed until the 19th century. The Roman Catholic Church, and missionaries such as the Recollets and Jesuits, became firmly established in New France as well.
When the British took control of the colony after the Seven Years' War, the province of Quebec was formed in 1763, extending into areas now known as southern Ontario and the north part of the Midwestern United States. After the capture of New France, the British implemented a plan to entice the French to assimilate into the British way of life. However, the Quebec Act of 1774 provided the people of Quebec their first Charter of Rights and paved the way to later official recognition of the French language and culture in the province. The act also allowed Canadiens to maintain French civil law and sanctioned freedom of religion, allowing the Roman Catholic Church to remain. Quebec was then split into Upper and Lower Canada in 1791 so that most Loyalists who had immigrated to Quebec from the United States could live under British laws and institutions in Upper Canada, while the French-speaking population of Lower Canada could maintain their familiar French civil law and Catholic religion.
The port of La Rochelle in France fitted out ships bound for Florida, the Caribbean, Brazil, or the fishing shoals of Newfoundland beginning in the 16th century to take part in fishing, trading, privateering, and smuggling. In the years from 1650 through 1680, Catholic and Protestant merchants from La Rochelle controlled a growing share of the trade between the continent and New France. By transporting passengers in their ships, settlers were brought to New France. In the 19th century, attempts to renew ties with Canada - in particular, French-speaking Lower Canada - ran into difficulty, and La Rochelle failed to regain a significant position in the seagoing trade with North America. But La Rochelle merchants, convinced that French-speaking Canada ought to be a promising market for French exports, began exporting again in the 1850s.
This collection contains many documents on trade and population movements between France and Canada. This fonds contains court records, records from the provincial administration and genealogical records of births, marriages and deaths in Acadia.
No finding aids appear to be on the microfilm.
Le Québec a connu une histoire longue et mouvementée depuis la fondation de la colonie de la Nouvelle-France. En 1534, l'explorateur français Jacques Cartier (1491-1557) a planté une croix dans la péninsule de Gaspé pour signifier l'appropriation des lieux au nom du roi François 1er. En 1608, la ville de Québec a été fondée par 28 individus. En 1630, il n'y avait que 103 colons résidant dans la colonie mais, dès 1640, la population avait atteint 355. Les marchands de fourrures, ou coureurs des bois, ont étendu l'influence de la France jusqu'au sud et à l'ouest des Grands Lacs. Le cardinal Richelieu (1585-1642), conseiller du roi de France Louis XIII, souhaitait que la population de la Nouvelle-France puisse se comparer à celle des colonies anglaises plus au sud. En 1627, il fonda à cet effet la Compagnie des Cent-associés pour qu'elle investisse dans la colonie, promettant des lots de terre à des centaines de nouveaux colons et, pour qu'elle fasse en sorte que cette région devienne une importante colonie agricole et mercantile. Richelieu y a introduit le système seigneurial, un système semi-féodal d'agriculture qui subsista jusqu'au XIXe siècle. Quant à l'Église catholique romaine et aux missionnaires, dont les Récollets et les Jésuites, ils se sont solidement établis en Nouvelle-France.
Lorsque les Britanniques ont pris le contrôle de la colonie après la Guerre de Sept Ans, la province de Québec fut créée en 1763. Ses frontières pénétraient les régions qui englobent aujourd'hui le Sud de l'Ontario et la partie nord du Midwest américain. Après la conquête de la Nouvelle-France, les Britanniques ont mis en place un plan visant à inciter les Canadiens à s'assimiler au mode de vie des Britanniques. Toutefois, l'Acte de Québec de 1774 devait accorder à la population du Québec sa première charte des droits et a ouvert la voie à la reconnaissance officielle éventuelle de la langue et de la culture française dans cette province. L'Acte a également permis aux Canadiens d'origine française de conserver leur droit civil français, ainsi que leur liberté de religion en autorisant la présence continue de l'Église catholique romaine. En 1791, le Québec fut divisé en Haut et Bas-Canada afin que la plupart des Loyalistes qui avaient émigré des États-Unis au Québec puissent vivre dans le Haut-Canada tout en conservant leurs lois et leurs institutions britanniques, pendant que la population francophone du Bas-Canada puisse conserver le droit civil français qui lui était familier, et la religion catholique.
À compter du début du XVIIe siècle, le port français de La Rochelle équipait des vaisseaux à destination de la Floride, des Caraïbes, du Brésil ou des bancs de pêche de Terre-Neuve afin de s'adonner à des activités de pêche, de commerce, de contrebande et de corsaire. Entre les années 1650 et 1680, les marchands catholiques et protestants de La Rochelle contrôlaient une part croissante du commerce entre le continent et la Nouvelle-France. Les vaisseaux transportaient aussi des passagers, contribuant ainsi à la colonisation de la Nouvelle-France. Au XIXe siècle, des tentatives pour renouer les liens avec le Canada, et en particulier avec la population francophone du Bas-Canada, se sont heurtées à des difficultés, et La Rochelle a échoué dans ses efforts pour retrouver sa place de choix dans le commerce maritime avec l'Amérique du Nord. Mais les marchands de La Rochelle, convaincus que le Canada français représentait un marché prometteur pour les exportations françaises, ont réussi à exporter de nouveau leurs produits dans les années 1850.
Cette collection contient plusieurs documents traitant du commerce et des mouvements de population entre la France et le Canada. Ce fonds comprend des archives judiciaires, des dossiers administratifs provinciaux et des données généalogiques sur les naissances, les mariages et les décès en Acadie.
Il ne semble pas y avoir d'instrument de recherche sur la bobine de microfilm.
URL
https://heritage.canadiana.ca/view/oocihm.lac_mikan_99962